Le salaire minimum par heure augmentera de 0,40$ à $13.50. Cette augmentation de 3,1 %, à compter du 1er mai, bénéficiera à 287 000 Québécois, dont 164 700 femmes.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale Jean Boulet l’a annoncé peu avant Noël. Cette augmentation permettra d’atteindre, pour 2021-2022, l’objectif d’un ratio de 50 % entre le salaire minimum général et le salaire horaire moyen.
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En plus du taux général, les employés recruteurs verront leur salaire horaire augmenter. Ce sera 10,80$. Il s’agit d’une augmentation de 0,35$. De plus, les travailleurs qui travaillent à la cueillette de framboises ou de fraises bénéficieront de cette augmentation. Le salaire minimum sera fixé à $4.01 la livre pour les framboises et à 1,07$ la livre pour les fraises.
Réflexion Le ministre Jean Boulet dit qu’il a opté pour cette augmentation du salaire minimum afin qu’elle se développe de manière équilibrée et senséemalgré le contexte actuel de la crise causée par la pandémie de COVID – 19.
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« Nous avons pris en considération les différents défis auxquels sont confrontées les entreprises et les travailleurs cette année pour déterminer l’augmentation du salaire minimum que je propose. Cette augmentation permettrait aux travailleurs et aux entreprises de participer à l’enrichissement collectif. Cela augmentera le pouvoir d’achat des employés et aura une incidence sur la réduction de la pauvreté tout en respectant la capacité financière de payer les entreprises sans compromettre leur compétitivité », a déclaré le ministre dans un communiqué.
Pour sa part, un directeur général conjoint de la Chambre de commerce et de l’industrie du Haut-Richelieu (CIRSC) Michel Milot. Il est approprié que les travailleurs travaillent sur cette fréquence d’horloge dont ils ont besoin pour l’augmenter. Il note qu’un employé qui travaille 40 heures par semaine sur ce salaire aura un salaire annuel d’environ 28 000$ en 2021.
« Ces travailleurs ne doivent pas être punis », dit Milot. Depuis le début de la pandémie, les employés du salaire minimum sont sur la premièredans nos emplois essentiels. Ce sont nos caissiers, nos emballeurs et nos commis qui sont en première ligne. Cette augmentation est bien méritée. »
Coûts de sécurité sociale Michel Milot ajoute que l’augmentation du salaire minimum ne se produira pas au bon moment pour les entreprises touchées par le COVID-19. « Avec ce que nous vivons actuellement, certains entrepreneurs ne pourront pas absorber cette hausse. Je pense que le bill sera transmis aux consommateurs », poursuit-il.
Rappelons que les employeurs paient plus que les augmentations de salaire accordées à leurs employés en raison des impôts sur la masse salariale qu’ils doivent payer aux gouvernements. Ces montants représentent un pourcentage du salaire versé à ses employés. Les cotisations au Régime de rentes du Québec (RRQ), à l’assurance-emploi, au Régime d’assurance parentale du Québec et à celles liées à la santé et à la sécurité au travail font partie de ces coûts.