Les salaires sont en règle générale largement déterminés par le niveau d’études de l’employé, et donc par son diplôme. La corrélation entre ces deux points est évidemment positive : plus un diplôme est élevé, plus élevé sera le revenu de la personne qui le détient. Bien sûr, des paramètres comme l’entreprise, le secteur concerné ou la zone géographique influeront également sur les chiffres, mais sans surprise un bac + 5 aura jusqu’à plus de 500000 euros de gains en supplément au cours de sa carrière en comparaison à un bac +2 par exemple.
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Des différences significatives
Selon des études récentes, les diplômes des écoles de commerces viennent en tête, avec des fourchettes salariales plus importantes que de nombreux autres secteurs. Suivent ensuite des secteurs comme la faculté de médecine, les écoles d’ingénieur ou encore les études du droit.
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Pour un premier emploi, un bac + 5 se verra proposer en moyenne un salaire annuel de près de 39000 euros contre environ 3000 euros de moins, pour un bac + 4. Une différence qui peut donc avoisiner 300 euros le mois en règle générale, ce qui reste relativement important en tout début de carrière, pour des perspectives d’évolution pouvant toujours creuser le fossé.
De 27000 à 42000 euros
Les diplômes sont largement rémunérés selon les différentes enquêtes relatives, en dépit des suppositions qui tendent à dévaloriser les études universitaires dans un monde en évolution. Un jeune diplômé avec un bac +3 percevra par exemple un salaire média de 32 000 euros en France, ce qui correspond à plus de 20 % de surplus par rapport à un salarié détenant simplement un bac. La limite supérieure est celle des diplômés dotés d’un doctorat, avec environ 42000 euros comme salaire médian annuel.
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Il faut noter cependant certaines exceptions. Le salaire après un bac pro, ou le salaire après un BTS peut parfois être plus important que pour un bac + 3.
La crise sanitaire : quel impact ?
Il y a environ 3 ans, avant le début de la crise sanitaire en 2019, le salaire médian pour les offres d’emploi disponibles sur le marché pour les jeunes diplômés était de 38000 euros à l’année. L’impact de la crise économique sur ces chiffres au niveau national reste difficilement mesurable, certains secteurs étant plus affectés que d’autres. Dans certains domaines, les rémunérations ont connu une hausse contre toute attente, comme c’est le cas des emplois dans la restauration dans certaines villes. Pour les emplois réservés aux diplômés Bac +4 au minimum, les répercussions de la crise sont encore mal évaluées.
Des fourchettes qui restent larges
Il est important de garder à l’esprit qu’un employé pour une entreprise située dans le bassin parisien à toutes les chances d’être rémunéré de manière plus avantageuse que pour des localités plus éloignées. Les jeunes diplômés doivent impérativement rassembler autant d’informations que possible sur leur futur poste et sur les entreprises concernées. Il s’agira dans chaque cas de tenir compte du niveau d’évolution de l’entreprise où l’on postule, et de négocier convenablement pour des perspectives intéressantes.